Le nouveau plan de construction du Piekenhoef à Berghem dans le Brabant se compose de quatre phases, dont une grande partie a été réalisée par l'architecte de projet Wim van Oorschot de Quadrant Architects de Zevenbergen. Sa signature se retrouve dans environ 140 foyers. Les maisons aux toits pentus et aux brise-vue en aluminium sur les loggias ou les toits-terrasses sont magnifiques. Les parapets de ces loggias sont équipés de cache-murs en aluminium, notamment des systèmes de balustres en aluminium de Roval. L'architecte à ce sujet : "La façade avant qui s'étend jusqu'au parapet des toits-terrasses est revêtue de bois. Vous n'y posez pas de lourde bordure en béton. L'aluminium léger est bien plus approprié pour cela."
Le concept urbanistique du Piekenhoef à Berghem, dans le Brabant-Septentrional, comprend quatre phases, réparties sur différents quartiers résidentiels. L’architecte du projet est Wim van Oorschot, de Quadrant Architecten, à Zevenbergen : « Nous avons contribué aux phases 1 et 2. C’était encore avant la crise de la construction. La phase 3 a débuté en plein dedans. Le projet a donc été longtemps à l’arrêt. Du point de vue urbanistique, le chantier était très intéressant, en particulier en phase initiale. Il n’y avait pas encore de plan de qualité paysagère et urbanistique. Les phases 1 et 2 ont été élaborées avec l’aide de six bureaux d’architectes, chacun amenant son propre concept. Restait à savoir comment marier les différents styles architecturaux. Un défi tout particulier. »
Van Oorschot avoue ne pas avoir envisagé un résultat aussi réussi. « Une belle diversité d’ambiances a ainsi été créée. Les quartiers résidentiels que nous avons conçus se distinguent par une forme de couverture différente. La durabilité y joue également un rôle important : fossés de drainage plantés d’herbe, par exemple, remarquablement intégrés dans le tissu urbain. Le séjour des logements aux patios est orienté vers ces fossés de drainage, des zones vertes très rarement visitées. Certains de ces fossés de drainage sont devenus si larges qu’un chemin surélevé y a été aménagé. La structure urbanistique est certes sinueuse, mais assez épurée. »
Des six architectes initiaux, seuls ceux de Quadrant Architecten sont restés pour la quatrième et dernière phase. Pour la phase trois également, Quadrant a largement mis la main à la pâte. Les types de logements ont varié au fil de ces phases. Ainsi, les habitations aux noisetiers sont caractérisées par des cadres blancs robustes qui s’étendent du niveau sol jusqu’autour des lucarnes, les habitations sur Penningkruid ont un toit en appentis marqué. La patte de Wim van Oorschot se retrouve dans quelque 140 maisons du Piekenhoef.
La conception de Van Oorschot est fonction des circonstances : « Je considère surtout ce que demande le lieu. C’est l’environnement qui nous guide. Notre conception est axée sur la localisation. Le choix des matériaux est très important. Comme la brique de parement. La brique doit être belle. Mieux vaut un design passable avec une belle brique qu’un bon design orné d’une mauvaise brique. »
Dans ce contexte très localisé, les maisons jumelées aux toits en appentis caractéristiques avec de généreux surplombs sont superbes. L’appentis atteint une hauteur de près de quatre étages et redescend vers l’arrière jusqu’à une hauteur de deux étages. Le deuxième étage est donc très spacieux. Cet aspect est encore accentué par les grandes baies vitrées sur le toit-terrasse à l’avant des habitations.
Les rangées de maisons en appentis se font face. Elles sont séparées par une large bande de verdure. Elles relient, dans un certain sens, deux zones résidentielles. Mais si l’on regarde attentivement, on note quand même des différences caractéristiques entre les maisons qui semblent se répondre. Les panneaux occultants en aluminium sur les toits-terrasses, par exemple, qui forment la séparation entre les deux habitations adjacentes. Dans l’une des rangées, les panneaux occultants sont rectangulaires ; dans l’autre, ils ont un angle biseauté, les deux structures étant garnies de verre opalisé.
Les rambardes des loggias sont dotées de couvre-murs en aluminium à balustres en aluminium pour atteindre la hauteur de sécurité requise tout en préservant la vue. Les fenêtres de ces habitations sont bordées d’appuis de fenêtre en aluminium. Wim van Oorschot à propos de la mise en œuvre des détails en aluminium : « Y a-t-il une alternative ? », dit-il. « Le zinc est envisageable, mais nous ne l’employons pas à cause du risque d’infiltrations dans le sol. La façade avant, qui s’étend jusqu’à la rambarde des toits-terrasses, est revêtue de bois. Pas question d’y poser un lourd bord en béton. L’aluminium léger est nettement plus adapté. C’est pourquoi j’ai opté pour un couvre-mur en aluminium, ainsi que des balustres du même matériau. »